« Je crois avoir tissé un lien avec les Français »: comment Gabriel Attal se prépare à la présidentielle

Le chef de Renaissance se prépare, selon La Tribune dimanche, de plus en plus sérieusement pour une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2027.
Marine Tondelier qui évoque la prochaine élection présidentielle lors du congrès des Écologistes samedi, Jordan Bardella qui se dit prêt à remplacer Marine Le Pen, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez qui entament la dernière ligne droite de leur campagne pour la présidence des Républicains avec, en tête, l’échéance de 2027… À mesure que le scrutin qui élira le successeur d’Emmanuel Macron se rapproche, les partis se mettent en ordre de marche pour tenter de remporter cette élection. Et le mouvement du président n’est pas en reste.
C’est dans ce contexte que le chef des députés Renaissance, Gabriel Attal, a pris la tête du parti présidentiel en décembre. Et, selon La Tribune dimanche, il se prépare de plus en plus sérieusement à une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2027.
Des propositions en réflexion
Pour ce faire, l’ex-Premier ministre commence à réfléchir aux mesures qu’il compte mettre en avant. Il souhaite présenter, dans les prochaines semaines, différentes propositions sur le modèle économique et social, le régalien et l’écologie, d’après La Tribune dimanche. Et à l’automne, il donnera sa vision sur les services publics, la réforme de l’État et les relations internationales.
Gabriel Attal a déjà lancé le 6 avril une opération « deux ans pour la France » pour aboutir à un « projet pour le pays » qui prévoira un « changement profond », malgré l’héritage revendiqué d’Emmanuel Macron.
L’ancien Premier ministre organisait à la Cité du Cinéma, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), son premier grand événement depuis son élection à la tête de Renaissance début décembre. Sous les ovations des militants, qui ont notamment déclamé « Attal, président ».
« Le 6 avril a permis de rappeler qu’il n’y avait pas d’un côté Édouard Philippe et de l’autre un désert », a assuré Ambroise Méjean, le président des Jeunes avec Macron, le mouvement de jeunesse de Renaissance, à La Tribune dimanche.
Plusieurs personnalités sur les rangs
Car Gabriel Attal n’est pas le seul à envisager de se présenter à la présidentielle de 2027. L’ex-Premier ministre et président d’Horizons Édouard Philippe s’est déjà déclaré candidat. Et de Laurent Wauquiez à Bruno Retailleau, les ambitions sont légion, tant dans le camp macroniste qu’à droite.
Ce vendredi, c’est le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, qui a déclaré son « envie » d’être candidat à la prochaine élection présidentielle, tout en affirmant qu’il soutiendra le candidat de son camp le mieux placé.
« Est-ce que j’en ai envie? Oui. Est-ce que j’ai le projet? J’y travaille. Est-ce que ce sera le bon? Je n’en sais rien, vous jugerez. Est-ce que je suis égocentré au point de dire quoiqu’il arrive, j’y vais? Non, parce que ma responsabilité, c’est de me dire ‘j’espère être ce candidat, mais s’il y a mieux placé que moi pour gouverner le pays, je le soutiendrai’ », a exposé le garde des Sceaux dans un entretien avec des lecteurs de la Voix du Nord publié vendredi.
De son côté, Gabriel Attal a mis en avant, auprès de La Tribune dimanche, son expérience en tant que secrétaire d’État, ministre et Premier ministre depuis 2018. « Lors de mes fonctions au gouvernement, je crois avoir tissé un lien avec les Français; j’ai le sentiment que le lien est toujours là », a-t-il estimé.